Saturday, August 26, 2006

Pas de KM national, mal au capital social !

Pour un point de départ assez explicite, où se situe d’ailleurs le nœud du problème, je vais faire rappel d’une ancienne chansonnette.
Ce sont les élèves qui la chantent quand commencent les vacances : « les cahiers au feu et le prof au milieu » …
« Ouiche », maintenant, on « fout » le feu, non plus symboliquement aux cahiers, mais très effectivement à l’école tandis que l’on tape encore et aussi très effectivement sur les profs !

Une société dans laquelle se produisent de tels actes, a mal, très mal, à son capital social !Le capital social, Judson Hanifan en a donné une définition captivante. C'était en 1916, durant la première guerre mondiale, qu’il a dit “ the social capital are those tangible substances that count for most in the daily lives of people ”
Il était tout particulièrement concerné par la « culture » (que de sens lui accorder à ce mot souvent galvaudé) du bien-être, la camaraderie, la sympathie, les relations sociales parmi le principal de ce qui peut constituer une unité sociale.

Cette définition a été retenue par la Banque Mondiale. Non seulement parce qu’elle est belle et simple mais aussi et surtout parce qu’elle contient des principes organisationnels : il s’agit d’en revenir à des politiques concertées intentionnelles (tout comme une stratégie d’entreprise) qui augmentent la cohésion sociale. C’est essentiel pour prospérer individuellement, socialement, économiquement et de manière durable (WB 1999).

Depuis longtemps, je trouve, ainsi que d’autres qui finissent par en revenir à ce point essentiel et notamment dans la presse, que l’on disperse trop les moyens dont on dispose au détriment de ce qui pourrait mieux faire l’homme (l’individu, la femme et l’homme) et le distinguer de l’animalité que l’on a évidemment en nous mais qui a beaucoup trop tendance à se manifester. Tout « simplement » parce que l’on ne se préoccupe plus suffisamment (éducationnellement et socialement) de ce qui fait la différence dans l’échange équilibré.

Ce qui veut dire réciprocité naturelle ou sans calcul … !!!

Un peu d’idéalisme il est vrai … mais … quand même … il faut regarder dans cette direction !!!

Il y a donc beaucoup de choses à reprendre. De solides dispositions mentales à largement récupérer (pas de cloisonnement) pour remettre les choses en place.

Thursday, August 24, 2006

Le changement, le digital et ... Harpagon !?

Quelques idées en passant vite ... tout change ...

On l’a dit à suffisance, tout change en s’accélérant au rythme de renouvellements technologiques incessants. Notre monde se reconfigure en vertu des lois de ceux qui possèdent ces nouveaux moyens et les exploitent à leur avantage.
Conflits sociaux importants, fracture sociale et, maintenant, fracture digitale font partie de l’événement et perturbent cette progression aux yeux de la « nouvelle » finance qui, tel Harpagon ayant parfait l’économie de sa maison n’a plus qu’un seul serviteur pour assumer toutes les tâches domestiques, craint pour ses investissements !
L’analogie ne s’arrête pas là quand on sait qu’Harpagon est aussi prêt à accorder la main de sa fille à tout quiconque l’épouserait sans dot …
C’est ainsi que nombreux sont ceux qui voient la masse des travailleurs peu qualifiés être livrée au système industriel de plus en plus "cyber - robotisé" …

Face à la technique omniprésente et évolutive, l’homme est toujours là, constitué de même manière depuis des millénaires nonobstant quelques évolutions sensibles (taille et longévité, par exemple). Il est cependant doté de facultés d’adaptation exceptionnelles mais qu’on ne lui laisse pas souvent le temps de développer ni d’en faire l’état.
Alors que, pourtant, si les entreprises veulent être en mesure d’affronter les challenges des temps à venir, cela ne pourra se faire qu’avec des équipes de gens motivés et proactifs que l’on aura, au préalable, « invités » à s’attabler en compagnie des puissants (disparition de la hiérarchie) pour engager la conquête des nouveaux marchés.
En partenariat avec les fournisseurs, les clients et de plus en plus de concurrents (les réseaux et l’Internet).


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Un essai sur le changement ...

La Mégamorphose
C'était en 1960, Henri Prat, Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille, publiait "La Métamorphose Explosive de l'Humanité" (1).

Métamorphose en 1960 ?
Aurions-nous dit mégamorphose en 1970, gigamorphose en 1980 et téramorphose en 1990 (giga et tera faisant partie des mesures qui définissent des capacités de stockage et de transfert de l'information électronique -source du phénomène-) pour affirmer notre prise de conscience selon laquelle l'accélération de l'Histoire provient de ce qu'elle(s) (l'histoire et/ou l'information) cherche(nt) à "remplir", avec ou sans ordre, le nouvel espace-temps qui calque ses proportions sur celles du "Big Bang« , parfois supposé originel !?
La question était posée de manière abrupte pour attirer l'attention sur une problématique très "chaude".
En effet, face à l'avenir qui n'est plus pour demain mais pour l'instant qui passe, les effets d'une évolution galopante laissent peu ou pas la part belle à l'intelligence non adaptée pour activer les facultés de récupération de son environnement.
Au début et en fin de chaque décennie, les discours se multiplient quant à la définition du caractère décisif des 10 années qui suivront.
Pour le meilleur ou pour le pire…
En fait, face à cela, chacun possède en lui-même, une puissante capacité d'adaptation, de réaction et / ou d'entreprise qui, malheureusement -pour le pire- peut s'être émoussée ou avoir été étouffée par l'éducation, des événements importants ou en surnombre.
Alors, pour le meilleur, s'impose le désir du changement ! La démarche est "instinctive" quand l'individu dispose de facultés intactes. Les cas significatifs seront malheureusement rares et donc remarquables.
Henri Prat constatait que l'évolution avait toujours été mise en branle par le fait de quelques personnes d'élite, jouant le rôle de catalyseurs ou d'animateurs, qui informent l'humanité sur sa situation et les moyens de l'actualiser dynamiquement.
Cette constatation du besoin d'une information et d'une formation structurées ne s'est jamais avérée aussi vraie parce qu'une "repositivation" énergique s'impose pour que survienne le changement individuel, familial et social que chacun doit entreprendre.
L'effort n'est pas démesuré.
Il n'est pas simple cependant: la prise de conscience de ce que sont, fondamentalement, les moteurs de toutes vies s'impose pour y arriver. L'avantage est que cet éveil qui surclasse toutes autres formes d'organisation "opportunistes" (qui nous assiègent ou dans lesquelles on peut s'y cloîtrer), va réaménager l'ensemble.
C'est donc à cet ambitieux et passionnant projet que nous vous convions pour faire face aux challenges de notre époque …

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(1) Une métamorphose est une transformation.
Au niveau «entreprise», on parlera de « transformational organization ».

KM ... pas pour les PME ???

Une observation rapide ...

On s’aperçoit que des TPE, SME et autres entités du monde associatif réussissent bien tout en étant généralement peu « documentées » (en fait, lorsqu'on compare leurs activités à celle des "grandes entreprises").
Alors, va-t-on supposer, souvent à juste titre d’ailleurs, qu’elles gèrent très bien une connaissance implicite (le capital de savoir-faire et être de ses participants) qui se traduit par une proximité avec son entourage et une rapide synergie des capacités pour produire de l’innovation !
D'où le constat de la réalité de la connaissance implicite !

Est-ce que, pour cela, tout est assuré pour la suite ?
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